Mercredi 27 mai, j'ai rencontré Florian POUCHES, dans son commerce de réparation et vente de cycles à Argelès-sur-Mer, afin d’échanger sur le dispositif « Coup de Pouce Vélo ». Mis en place depuis le 11 mai par le ministère de la Transition Écologique et Solidaire, son but est d’encourager la pratique du vélo par les Français dans le cadre du déconfinement, par des mesures d’aides financières, dans le cadre d’un plan de 20 millions d’euros initialement, qui vient d’être multiplié par 3, soit 60 millions, face au succès de l’opération.
Un des trois volets de ce plan est « Le Coup de Pouce REPARATION » qui offre une prise en charge jusqu'à 50€ pour la remise en état d'un vélo au sein du réseau des réparateurs référencés sur cette plateforme, dont Albera Bike pour le secteur d’Argelès. L’afflux important de clients a pour conséquence que le carnet de rendez-vous est déjà complet jusqu’à début juillet. Je me suis engagé à suivre ce dispositif de près, pour voir comment il va s’organiser afin d’aider et accompagner un maximum de citoyens dans cette démarche de retour vers les mobilités douces. Cette mesure en faveur de l’utilisation du vélo, vient en complément du forfait « mobilités durables » allant jusqu’à 400€ par an, pour les salariés qui effectuent les déplacements domicile-travail en vélo ou covoiturage.
Rubrique : tourisme et loisirs Titre : Inquiétudes des clubs de plongée Date : 28 avril 2020
M. Sébastien Cazenove attire l'attention de M. le ministre de l'économie et des finances sur la gravité toute particulière de la situation des travailleurs indépendants et salariés dans le domaine des sports et activités de plein air, et notamment des entreprises de plongée subaquatique de loisirs. La saison pour les clubs de plongée débute en général en mars et se termine aux alentours de la mi-novembre. Toutefois, en raison de l'épidémie actuelle, l'activité ne pourra débuter que tardivement, à supposer qu'elle reprenne. M. le député a été interpellé à plusieurs reprises par ces professionnels inquiets de ne pouvoir faire face à leurs urgences économiques et sociales, malgré les mesures prises par le Gouvernement en faveur des entreprises, en raison du caractère saisonnier de leur activité, basée sur les loisirs, et qui risque de ne pas être la priorité des Français cette année. Aussi, il souhaiterait savoir si le Gouvernement envisage des mesures spécifiques pour aider ces structures à surmonter la crise en cours et à préserver leurs emplois.
Rubrique : sports Titre : La difficulté de recrutement des moniteurs de plongée Date : 17 décembre 2019
M. Sébastien Cazenove attire l'attention de Mme la ministre des sports sur la formation des moniteurs de plongée encadrant les activités de plongées de loisirs. En France, seuls les moniteurs diplômés d'État peuvent dispenser l'enseignement de la plongée sous-marine contre rémunération. La réglementation impose ainsi l'obtention d'un diplôme d'État supérieur de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport (DEJEPS), d'un brevet professionnel de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport (BPJEPS) ou d'un brevet d'État d'éducateur sportif (BEES) pour qu'un moniteur puisse exercer de manière rémunérée sur le territoire. Toutefois, les coûts et parcours de ces formations, organisées par des organismes régionaux supervisés par son ministère, les centres de ressources, d'expertise et de performance sportive (CREPS), apparaissent contraignants relativement à d'autres certifications comme les formations PADI, principale organisation de formations de plongeurs au monde, autorisées en France, reconnues par les normes européennes et permettant aux certifiés de travailler partout dans le monde sauf en France. Il existe également, en France, une filière de formations de moniteurs fédéraux dont les niveaux techniques sont reconnus par le code du sport avec les mêmes prérogatives d'encadrement et de sécurité que les diplômes d'État. Toutefois, les détenteurs de ces diplômes fédéraux peuvent enseigner contre rémunération dans d'autres pays de l'UE mais pas en France. Une étude de la CCI du département des Pyrénées-Orientales, dénombrant 17 structures professionnelles de plongée, pointe la réelle difficulté de recrutement et de formation du personnel pour les gérants. Alors que la circulaire du 12 juin 2019 relative à la mise en œuvre de la réforme de l'organisation territoriale de l'État mentionne, pour le domaine du sport, un transfert de la mission « formation certification » à l'éducation nationale, il souhaiterait savoir ce qu'envisage le Gouvernement pour faciliter la formation des moniteurs de plongée et répondre aux difficultés de recrutement du personnel dans les structures professionnelles de plongée.
Réponse publiée le 17 mars 2020
Vendredi 6 décembre 2019,
J'ai rencontré Monsieur DELMAS dirigeant de club de plongée à Banyuls-sur-Mer, afin d’évoquer les spécificités de cette activité qui se pratique à l’année sur la Côte Vermeille :
- la formation des moniteurs,
- les normes de sécurité,
- l’offre hôtelière d’accueil des participants aux stage,
- l’engagement des clubs par rapport à la préservation des fonds sous-marins et du littoral.
Suite à cette rencontre, j'ai interrogé la ministre des sports, le 11 février 2020 dans l'hémicycle en séance de questions orales sans débat (QOSD), sur ce qu’envisage le gouvernement pour faciliter la formation des moniteurs de plongée sous-marine et répondre aux difficultés de recrutement du personnel, pointées par les structures professionnelles de la Côte Vermeille.